PLAN : I – Introduction.II -Vivre sur une planète volcanique.1 - Pourquoi vit-on à proximité des volcans ? 2 – Le volcanisme importe-t-il sur la météorologie et le climat ? III – De la prévision à l’alerte. 1 - La prévision et ses contraintes. 2 - Plans de secours et alerte. IV – Conclusion.II -Vivre sur une planète volcanique.1 - Pourquoi vit-on à proximité des volcans ?
a – Une énergie considérable.
PLAN : I – Introduction.II -Vivre sur une planète volcanique.1 - Pourquoi vit-on à proximité des volcans ? 2 – Le volcanisme importe-t-il sur la météorologie et le climat ? III – De la prévision à l’alerte. 1 - La prévision et ses contraintes. 2 - Plans de secours et alerte. IV – Conclusion.Les volcans sont des sources d’énergie que l’homme a souhaité exploiter de tout temps (pendant la préhistoire, ils ont donnés le feu aux hommes). Dans les régions volcaniques de nombreuses sources thermales abondent, ainsi dans le Cantal, la petite ville de « Chaudes-Aigues »(eau chaude) possède un ancien lavoir municipal qui est alimenté gratuitement par la source du Par qui coule à 82°c. La géothermie, est l’exploitation de la chaleur du sous-sol et c’est une idée âgée de 2 siècles, lorsque François de Larderel ( préfet de Toscane sous Napoléon) souhaita utiliser cette énergie pour les usines de la région ; aujourd’hui la production totale d’électricité de la ville de « Larderello » (en souvenir de son bienfaiteur) est assuré par 3 centrales géothermiques. L’Islande se sert également de la géothermie qui représente 5% de la production nationale d’énergie, ce qui est important. D’autres pays ont également recours à ce type d’exploitation, comme le Japon, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis.
b - Des ressources intéressantes. En effet, il est possible d’observer des gisements de métaux très nombreux autour des vieux volcans ; c’est ainsi qu’au Chili sont exploités le cuivre et l’or (et d’autres). Ce ne sont pas les seuls métaux produis par les volcans, il y a également de l’argent, du fer, du plomb, de l’étain, du zinc ou encore de l’uranium. En Indonésie (région du globe très volcanique) des hommes, surnommés les « forçats du soufre » (cf. photo ci-dessous) en raison de la pénibilité de leur tache, remontent du volcan Kawa Ijen (qui veut dire « cratère vert » en indonésien en raison de son magnifique lac de couleur émeraude) du soufre par charges de quatre vingt kilos. Un porteur est payé au kilo "d'or jaune" rapporté, un trajet lui rapporte en moyenne 4 dollars, soit un salaire mensuel de 28 à 50 dollars. Autre exemple, dans l’île de Vulcano, sont encore visibles des grottes où était exploité l’alun, très utile autrefois pour fixer la teinture des tissus. Remarque : La fertilité des sols volcaniques est également une éventuelle raison de la présence humaine sur ces sites.
c - Une réalité tout-autre. Au-delà des profits qu’ils tirent des volcans, la raison pour laquelle ils restent à proximité de ces derniers est plus simple : c’est la force de l’habitude et le coût trop important d’une évacuation massive de la population.
La seule véritable méthode pour éviter un grand nombre de morts et de destruction, serait d’abandonner les régions menacées ; seulement il ne s’agit pas que de petits villages isolés, mais très souvent de mégalopoles (Exemple de Mexico avec ses 17 millions d’habitants qui est à coter du Popocatépetl ou encore Tokyo qui est sous le vent du Fuji-Yama -voir photo ci dessous-). Parfois ce qui empêche un réaménagement des territoires, ce sont des raisons économiques trop importantes. La zone urbaine de Seattle (côte ouest des Etats-Unis) est une zone à risques, il y a 2,5 millions d’habitants, ainsi que des usines du constructeur aéronautique Boeing et de nombreuses autres industries de la haute technologie qui sont proche du Mont Rainier. Dans quelques années, l’extension des zones habitées et des usines sera telle qu’il sera impossible de passer à coté d’une catastrophe en cas d’éruption (Pour Seattle il est déjà trop tard pour préparer un autre plan de développement). La présence de nombreux volcans à pour conséquence une prise énorme de risques par les hommes qui par obligation ou volonté sont amenés à se rapprocher d’eux. Il est impossible d’évacuer les zones à risques comme l’Indonésie car la répercussion serait l’abandon du pays tout entier. |
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