PLAN :
1 - Pourquoi vit-on à proximité des volcans ?
2 – Le volcanisme importe-t-il sur la météorologie et le climat ?
III – De la prévision à l’alerte.
1 - La prévision et ses contraintes.
2 - Plans de secours et alerte.
III – De la prévision à l’alerte.Les dégâts apportés par une éruption volcanique sont très important, c’est pourquoi, il est nécessaire de maintenir un état d’alerte permanent. L’intervalle de temps entre deux éruptions est très long ; pour prévenir un phénomène éruptif, il faut tout d’abord étudier les événements passés d’un volcan puis ensuite être capable de dire s’il y a des risques pour la population avoisinante. 1 - La prévision et ses contraintes. Le graphique montre un accroissement considérable du nombre d’éruptions au cours du temps ; mais il traduit également un fort développement des moyens pour les répertorier. Lorsqu’un vulcanologue doit évaluer les dangers dans une région volcanique ils ne peut se contenter de dire simplement si le volcan va ou non rentrer en éruption. La première de ces priorités est de définir la zone comme « active » ou non : pour cela il dispose de moyens techniques très perfectionnés et notamment le sismographe (voir schéma ci dessous) qui permet de relever l’activité sismique produite par des mouvements de matière en profondeur. Une fois la zone reconnue comme « active » le problème provient de la durée pendant laquelle la population peut rester en état d’alerte car la vie d’un volcan est beaucoup plus longue que celle d’un homme ; le Mont Saint Helens dans l’Etat de Washington a 36 000 ans. Le second type de prédiction, concerne les volcans pour lesquels une forte augmentation de l’activité est observable et dans ce cas il s’agit de savoir si l’éruption va se produire ou pas. Le seul moyen de répondre est de faire des mesures systématiques : - Détermination des déformations de l’édifice. (soit par la mesure directe du déplacement des sols, soit par un changement de l’inclinaison des pentes ou encore pas la fermeture ou ouverture de fissures) - Enregistrement de l’activité sismique causée par la remonté du magma. - analyses des eaux et des gaz. - Observation des eaux des petites sources qui se voient modifiées à l’approche d’une éruption. Si ces mesures et observations sont en accords, alors on peut être sûr que l’éruption va se produire. Remarque : Généralement les vulcanologues disposent du temps nécessaire à ces observations, mais seulement si les moyens pour les réaliser sont présents. Si l’éruption est déclarée probable, c’est l’enregistrement en continu des déformations et des séismes qui va permettre d’observer la montée du magma et donc de prévoir la date de l’éruption. La prévision de la durée de l’éruption est un autre problème. Toutefois, elle est nécessaire pour que les autorités ordonnent l’évacuation de la zone à risque si l’éruption est trop longue. Un dernier problème se pose, celui de la durée de l’observation d’un site. Les premiers signes d’une activité volcanique n’étant pas décelables à l’avance, il faut rester en permanence sur le site actif. Or, certains sites ne connaissent aucune activité sur de longues périodes, les observateurs se lassent et les sommes d’argent investies sont considérées comme inutiles. En Martinique, après la catastrophe de 1502, les autorités décidèrent, d’implanter un observatoire en 1505 ; au bout de 22 années durant lesquelles le volcan ne donna aucune activité, les autorités devinrent de plus en plus réticentes pour financer une surveillance apparament inutile ; en 1527 tous les instruments d’observations furent enlevés et deux ans après, en 1529, une nouvelle éruption eue lieu. |
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